Une petite vingtaine de personne de notre ensemble paroissial s »est réunie les mercredis à la salle paroissiale de Saint-Didier pour assister aux conférences de carême proposées par les évêques de la province d’Auvergne.

Le thème de cette année était : Aller au coeur de la Foi.

Le 21 février 2024 – Mgr Marc Beaumont, évêque de Moulins a présenté le thème de cette année.
Qu’est-ce qui est fondamental dans la Foi des chrétiens ?
 » Ce qui est à l’origine de notre foi, c’est vraiment le mystère de la mort et de la résurrection de Jésus annoncé par
les apôtres. « 
Cette définition de la Foi qui se résume dans un mot un peu oublié, le Kérigme.
On peut retrouver cette conférence sur ce lien.

Le 28 février – Mgr Didier Noblot, évêque de Saint-Flour a développé le thème  » La croix du Christ – du scandale à la Foi »
 » La représentation de Jésus en croix est devenu au fil des siècles le signe distinctif par excellence de la religion chrétienne.
L’annonce centrale du message chrétien : nous proclamons un Messie crucifié, scandale pour les hommes mais pour ceux que Dieu appelle il est sagesse de Dieu. »
On peut retrouver cette conférence sur ce lien.

Le 6 mars – Mgr Yves Baumgarten, évêque du Puy a repris le thème sous l’angle de la beauté du crucifié.
Ca peut paraître un petit peu étrange de parler de beauté et de crucifié. Nous pouvons déceler, discerner une beauté cachée à travers ce qui peut être rebutant et laid au premier regard. La laideur de la Croix, la laideur de la crucifixion cache quelque chose à travers cette mort atroce il faut dépasser ce que nous voyons et voir peut-être la réalité qui est cachée derrière.
Nous pouvons nous inspirer de certaines œuvres artistiques et voir qu’il y a là comme un mystère profond de transformation. Ce mystère de transformation c’est le mystère de la résurrection. C’est un mystère de passage, c’est une Pâque, c’est le passage de l’esclavage à la liberté, c’est le passage du péché au pardon, c’est le passage des ténèbres à la lumière c’est, le passage du mal au bien et donc de la laideur à la beauté.
Nous sommes invités à la conversion de notre regard pour voir au delà des apparances l’amour donné du Christ.
On peut retrouver cette conférence sur ce lien.

Le 13 mars – Mgr François Kalist, archevêque de Clermont bouclait le cycle avec le thème de la résurrection.
Après quelques mots sur la philosophie platonicienne qui conditionne encore beaucoup des représentations, dans les civilisations greco-latines, du corps et de l’âme. (Philosophie qui date du 4em siecle avant Jésus-Christ). L’âme est emprisonnée dans le corps. Ce n’est pas la vision de la bible. Dans la mentalité biblique l’être humain est conçu comme une totalité il est tout à la fois chair et esprit, il est à la fois corps et âme mais d’une manière indissociable.
Après avoir parcouru quelques livres de l’ancien testament à la recherche des premières mentions de la résurrection. (Livre de Daniel ou livres des Maccabées). Mgr Kalist site les Evangiles et la lettre de St Paul au Corinthiens qui présentent la résurrection du Christ, point de départ de notre propre résurrection.
« Je crois que nous pouvons retenir surtout l’image du grain de blé en terre, la mort est la condition même d’un surgissement de vie et non seulement d’un surgissement de vie mais d’une augmentation d’un supplément de vie. Ce que tu sèmes n’est pas la plante qui doit naître.
Je crois que cela doit solliciter notre compréhension de la Résurrection non pas comme un simple retour du même au même mais d’un épanouissement d’un supplément d’une amplification considérable de ce qui est semé. »
On peut retrouver cette conférence sur ce lien.

Temps de partage

Après les conférences les personnes présentes ont exprimé leur ressenti sur ce qui venait d’être dit, leurs convictions par rapport au thème du jour, des témoignages sur ce qui faisait écho dans leur vie.
Un temps de partage parfois long dans une ambiance d’écoute fraternelle se terminait par un temps de prière.

Partage de la soupe

Ces soirées de carême se sont terminées par le partage de soupes, toutes savoureuses préparées par trois personnes.
Un temps de convivialité pour mieux se connaître, pour partager des nouvelles d’une activité paroissiale à l’autre, d’un clocher à l’autre.
C’était la deuxième édition de ces rencontres sur notre ensemble paroissial et beaucoup ont souhaité que ça puisse se refaire.