Premier chapitre : Un esprit diocésain
Pour ce premier dimanche de l’avent, notre Evêque nous a adressé une lettre pastorale ciblant quelques priorités de son action dans les mois à venir. Il nous propose de diffuser largement ce message, plus particulièrement aux messes du dimanche. Je mettrai cette lettre au fond des églises mais, vous constaterez alors qu’elle fait plus de 10 pages, alors j’ai pensé que cela ferait beaucoup pour une homélie du dimanche, je vous en propose donc un résumé, avec, bien entendu les limites de mon interprétation et le risque de ne pas vous faire ressentir toute la richesse des propos de notre Evêque, ce dont je vous prie de m’excuser.
Notre Evêque dit d’abord sa joie de servir dans notre diocèse , il ajoute :
« Je veux rendre grâce et remercier tous ceux qui agissent au sein de nos communautés, prêtres, diacres, religieux et laïcs engagés dans la pastorale.
Mon premier souhait est que chacun se sente fier et heureux d’être au service de notre Eglise diocésaine. Nous avons le plus beau des messages, celui de l’Evangile du Christ, mort et ressuscité pour nous. Soyons fiers de notre diocèse, soyons fiers de le servir et de le faire vivre pour que d’autres puissent y goûter.
C’est un esprit diocésain qui doit être notre unité. Les sujets de désaccord ne manquent pas, mais revenons toujours à l’essentiel de notre foi. Pour que notre unité se fasse communion il faut apprendre à nous connaître davantage au sein de nos communautés paroissiales à travers des temps de convivialité et de partage de la parole de Dieu. Sans cette communion, notre témoignage perd toute crédibilité.
Deuxième chapitre : L’Evangélisation.
S’inscrivant dans la continuité des lettres pastorales de son prédécesseur le Père Crépy, Mgr Baumgarten reprend ses termes : « L’urgence de la mission nous presse ». Il fait le constat de la progression de l’indifférence religieuse chez nos contemporains, dans nos communautés et même dans nos familles et il dit : « N’entrons pas dans la désespérance : Ce constat doit nous remotiver pour faire de nos frères des chrétiens.
Concrètement que faire ?
L’enseignement catholique.
« Nous avons la chance d’avoir dans notre diocèse un enseignement catholique vigoureux, accueillant plus de 40 pour cent d’enfants et de jeunes. Ces établissements forment non seulement des intelligences mais aussi des élèves qui devront être des acteurs dans la cité, attachés aux valeurs de l’Evangile et capables de rendre compte de leur foi. Au sein de ces établissements la dimension spirituelle et religieuse doit être valorisée. Des propositions variées, catéchèse, culture chrétienne, temps forts, sorties et pèlerinages doivent être faites. Il est souhaitable que des emplois pastoraux soient ouverts afin de mettre en place cette pastorale : L’enseignement catholique est une véritable mission, c’est pour moi une priorité majeure. »
Les préparations au baptême.
« Soyons attentifs à soigner l’accueil des personnes qui demandent un baptême et recevons favorablement leur demande. Au niveau diocésain je souhaite mettre en place une équipe chargée de faire des propositions concrètes pour renouveler la pastorale du baptême et des jeunes couples. L’après sacrement doit être repensé et développé. »
L’Evêque évoque quelques pistes pour donner une suite au sacrement.
Missions paroissiales et visites pastorales.
« la principale mission de l’Evêque est de visiter son diocèse pour aller à la rencontre des communautés. Dans chaque ensemble paroissial je souhaite découvrir et écouter la vie des communautés à travers le catéchisme, les préparations aux sacrements, les actions caritatives, les projets pastoraux. Mon désir est de faire de ces visites, un temps fort d’Evangélisation et chaque visite pourrait être couplée avec une mission qui la précéderait. Une équipe de réflexion se mettra en place pour élaborer un mode opératoire de ces semaines missionnaires.»
Nos chapelles et sanctuaires locaux : des lieux de conversion.
Notre Evêque évoque ici la place des sanctuaires, des lieux de pèlerinage dans la vie de personnes qui reviennent souvent à la vie paroissiale après un temps de conversion personnelle au cours de ces pèlerinages.
Synodalite.
Notre Evêque parle ici des rencontres nombreuses qui ont marqué nos communautés et il nous invite à ne pas couper cet élan, mais à le poursuivre :
« Nous devons faire participer à la vie de nos paroisses tous les baptisés et confirmés. Chacun, riche de ses charismes et compétences est nécessaire à la marche de l’ensemble. Tel est l’objectif du synode .»
La collégialité comme fonctionnement de nos communautés.
« Cette participation de tous suppose que dans chaque ensemble paroissial , un travail en équipe soit mis en œuvre, Mon prédécesseur a publié des orientations diocésaines pour structurer l’animation pastorale, elles sont toujours d’actualité :
Conseil économique, instance collégiale pour la pastorale. La charge pastorale est confiée à un curé, il lui revient d’orienter, de décider et de gouverner l’ensemble paroissial, mais il a besoin d’une équipe. L’E.A.P. est là pour ce travail collégial. Le choix des membres de l’E.A.P. est essentiel, il convient de discerner et d’appeler des personnes motivées, prêtes à donner de leur temps et qui soient serviteurs de communion.»
L’évêque insiste ensuite longuement sur le fonctionnement de l’E.A.P., proposant de répartir les rôles de chacun des membres en fonction de la liturgie, la catéchèse et la charité… Nous sommes en plein dans cette réflexion, je détaillerai donc plus complètement les directives de notre Evêque dans un prochain document.
Il termine avec cette phrase : « L’E.A.P. a pour principale mission d’établir, sous la responsabilité du curé, un projet d’Evangélisation qui doit se déployer sur plusieurs années pour porter du fruit. »
Visiter nos frères, visiter nos solitudes
« Par un élan de générosité nous devons sortir et aller à la rencontre de ceux qui, seuls, attendent la visite d’un frère. Nous ne devons laisser personne sur le bord de la route »
Il évoque ensuite le rôle des services d’Eglise en charge de la charité, service des malades, secours catholique, c.c .f.d. . Ces aspects nous sont plus familiers.
Se former ensemble pour agir ensemble
« Des propositions de formation sont faites depuis de nombreuses années, elles rencontrent un certain public que nous souhaiterions plus nombreux. Cette formation doit être spirituelle, , pastorale, mais aussi théologique.»
Des célébrations de l’Eucharistie, belles et dignes
« Par respect pour ce grand sacrement , nous devons toujours veiller à la beauté de nos célébrations, dans la dignité, la sobriété et le respect du rite »
Suit un développement sur le langage liturgique que nous pourrons développer .
« Que le Seigneur bénisse chacun de vous. »
N. B. Un résumé est toujours une mutilation du texte et de la pensée de l’auteur, je propose aux personnes qui souhaitent lire ce texte « in extenso » de le retrouver au fond de nos églises ou ici.
