-§20- « Ce qui se passe sur notre planète, « notre maison commune » est parfaitement inédit. La rapidité que les actions humaines lui imposent contraste avec la lenteur naturelle de l’évolution biologique. Le développement humain, durable est quelque chose de désirable, mais il devient préoccupant quand il vient à détériorer le monde et la qualité de vie d’une grande partie de l’humanité. §20

-§21- Il existe des formes de pollutions qui affectent quotidiennement les personnes. L’exposition aux polluants atmosphériques produit une large gamme d’effets sur la santé, en particulier des plus pauvres, en provoquant des millions de morts prématurées. A cela s’ajoute la pollution qui affecte tout le monde, due aux moyens de transport, aux fumées de l’industrie, aux insecticides, fongicides, désherbants, déchets hautement radioactifs et produits toxiques en général : La terre, notre maison commune semble se transformer toujours davantage en un immense dépotoir. -§21

-§27 : D’autres indicateurs concernent l’épuisement des ressources naturelles : Nous sommes bien conscients de l’impossibilité de maintenir le niveau actuel de consommation des pays les plus développés. Déjà les limites d’exploitation de la planète ont été dépassées sans que nous ayons résolu le problème de la pauvreté.

-§29-un problème particulièrement sérieux est celui e la qualité de l’eau disponible pour les pauvres, ce qui cause la mort de beaucoup de personnes, chaque jour. Les maladies liées à la qualité de l’eau sont très fréquentes…

-§30- L’accès à l’eau potable et sure, est un droit humain primordial, fondamental et universel, parce qu’il détermine la survie des personnes et détermine ainsi la condition pour l’exercice des autres droits humains. Le problème de l’eau est en partie une question éducative et culturelle. Dans l’avenir le contrôle de l’eau par de grandes entreprises mondiales deviendra l’une des principales sources de conflits de ce siècle.

-§34- Cela nous inquiète de voir la disparition des mammifères ou des oiseaux, mais pour le bon fonctionnement des écosystèmes les champignons, les vers, les insectes, les algues, les reptiles et l’innombrable variété des micro-organismes sont aussi nécessaires.

-§52- Nous avons besoin de renforcer la conscience que nous sommes une seule famille humaine. Il n’y a pas de frontière, ni de barrières politiques ou sociales qui nous permettent de nous isoler, et il n’y a pas de de place pour la globalisation de l’indifférence.

-§53- Nous n’avons jamais autant maltraité, ni fait de mal à notre maison commune qu’en ces deux derniers siècles. Mais nous sommes appelés à être les instruments de Dieu le Père pour que notre planète soit ce qu’il a rêvé en la créant, et pour qu’elle réponde à son projet de paix de beauté et de plénitude.

-§58- Dans certains pays il y a des exemples positifs de réussites dans les améliorations de l’amélioration de l’environnement …Ces actions confirment que l’être humain est capable d’intervenir positivement. Comme il a été créé pour aimer jaillissent du milieu de ses limites des gestes de générosité de solidarité et d’attention.

-§64- Je veux montrer ici comment les convictions de la foi offrent aux Chrétiens de grandes motivations pour la protection de la nature et des frères et sœurs les plus fragiles. Ceux qui s’engagent pour la dignité des personnes peuvent trouver dans la foi chrétienne les arguments les plus profonds pour cet engagement. Quelle merveilleuse certitude que de savoir que la vie de toute personne ne se perd pas dans un chaos désespérant, dans un monde gouverné par le hasard ou par des cycles qui se répètent de manière absurde ! Le Créateur peut dire à chacun de nous : « Avant même de te former au ventre maternel, je t’ai connu ! »st Jean I- 5. Nous avons été conçus dans le cœur de Dieu et donc, chacun de nous est le fruit d’une pensée de Dieu, chacun de nus est voulu, chacun est aimé, chacun est nécessaire.

-§67- Nous ne sommes pas Dieu. La terre nous précède et nous a été donnée. Il est important de lire les textes bibliques dans leur contexte et leur style littéraire et de se souvenir qu’ils nous invitent à « cultiver et à garder » le jardin du monde (Genèse Chapitre 2 Versets 15) Alors que cultiver signifie labourer, défricher, ou travailler, « garder » signifie protéger, sauvegarder, préserver, soigner, surveiller. Cela implique une relation de réciprocité entre l’homme et la nature.

-§68- Cette responsabilité vis à vis d’une terre qui est à Dieu implique que l’homme, respecte les lois de la nature et les délicats équilibres entre les êtres de ce monde. Nous sommes appelés à reconnaître que les autres êtres vivants ont une valeur propre devant Dieu et, « par leur simple existence ils le bénissent et lui rendent gloire » : « le Seigneur se réjouit dans ses œuvres » Psaume 104. C’est pour cela que l’homme doit respecter la bonté propre de chaque créature pour éviter un usage désordonné des choses.

-§70– La négligence dans la charge de cultiver et de garder une relation adéquate avec le voisin, envers qui j’ai le devoir d’attention et de protection, détruit une relation intérieure avec moi-même., avec les autres, avec Dieu et avec la terre. Quand toutes ces relations sont négligées, quand la justice n’habite plus la terre, la Bible nous dit que la vie est en danger. Dans ces récits anciens, une conviction est déjà présente : Tout est lié et la protection de notre propre vie comme nos relations avec la nature est inséparable de la fraternité, de la justice ainsi que de la fidélité aux autres.