Un rameau de buis béni qui devient cette année un signe de paix comme un rameau d’olivier
Chaque année le dimanche des rameaux invite les gens à emporter chez eux un petit brin de buis. Celui-ci est béni le dimanche avant Pâques, le dimanche où les chrétiens acclament jésus qui rentre à Jérusalem, la ville où il va souffrir et mourir avant de faire le premier et le grand « passage », de la mort à la vie, la « Paque ».
Un rameau de buis béni pour que La Parole reste vivante dans nos maisons.
Au jour des rameaux les contemporains du Christ l’accueillent à l’entrée du mont des oliviers et tous l’acclament car ils ont vu les signes qu’Il a accomplis auprès de toutes les petites gens, les aveugles et les boiteux, les lépreux et les miséreux… Ils ont entendu aussi tous les messages, toutes les paroles qu’il a prononcées : « Aimez-vous comme je vous ai aimés », « le plus grand c’est celui qui se met au service », « le pardon est l’une des plus belles choses », « Je ne suis pas venu pour juger les gens mais pour les sauver », « Il n’y a pas de plus grande preuve d’amour que de donner sa vie », « celui qui veut garder sa vie la perdra, vivre c’est donner sa vie » « Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’argent » « Venez à moi vous tous qui peinez et je vous donnerai le repos », « je suis avec vous tous les jours et jusqu’à la fin des temps », « Confiance j’ai vaincu le mal et la mort »
Un rameau d’olivier pour porter la paix
En ces temps où notre monde connait un regain de violence avec le retour d’une guerre terrible sur notre vieille Europe, nous pouvons peut-être essayer de mettre en valeur une des béatitudes laissées par Jésus :
« Heureux les artisans de paix, ils seront appelés fils de Dieu ».
C’est certainement une invitation à « faire la paix », à choisir les moyens de la paix, partout où nous sommes : Dans nos familles, dans notre voisinage, dans la société, dans nos rapports avec les autres… Cela commence par la politesse à l’égard de toute personne rencontrée : « Bonjour… Merci…. Pardon… » C’est déjà le contraire de l’indifférence. Cela peut être le respect envers l’autre, respect de ses idées, de son origine, de son physique, de son âge, de son histoire… Respect de ce qui lui appartient, de son sommeil, de sa place de parking, de son handicap, de sa couleur etc.…Il n’y a pas de paix sans justice, il n’y a pas de paix sans pardon, Il n’y aura pas de paix possible si des gens se gavent de richesses, de nourriture, de luxe de confort alors que d’autres n’ont pas le nécessaire pour vivre et nourrir leurs enfants. Il n’y a pas de paix sans partage. Il n’y aura pas de paix si certains pillent les richesses du monde et des autres pays, il n’y aura pas de paix si nous ne luttons pas contre les déserts du monde, contre les sécheresses et les catastrophes naturelles par un respect quotidien de la planète, notre maison commune. Il n’y aura pas de paix si nous ne sommes plus « frères », enfants d’un même Père. Il n’y aura ps de paix sans prière.
Père Jo Valentin
